a considéré que les Etats généraux suscitaient un grand espoir et constituaient pour l'outre-mer un rendez-vous majeur avec son avenir. Il a précisé que, trop souvent, les problèmes ultramarins étaient traités à chaud et dans leurs seules conséquences immédiates, sans s'attaquer aux causes profondes. Il a estimé que les Etats généraux devaient permettre de réaliser une véritable radioscopie des maux de ces territoires et que, si les populations se reconnaissaient encore dans la République, les injustices vécues au quotidien devenaient très pesantes, les parents déplorant l'absence de perspectives d'avenir pour leurs enfants.
Approuvant cette analyse, M. Richard Samuel a reconnu que les acteurs des Etats généraux endossaient une responsabilité considérable qui leur imposait de formuler des solutions de long terme et de ne pas se limiter au constat des dysfonctionnements actuels affectant l'économie comme l'action de l'Etat.