Le tissu d'orchestres est assez faible en France par rapport à d'autres pays. Il a également perdu de sa densité depuis la fin de la seconde guerre mondiale puisque suite à plusieurs réformes successives de l'audiovisuel public, des orchestres en région ont été dissous. On aurait pu transformer ces orchestres de studio en orchestres publics.
Le rôle de la Cité de la musique doit se concevoir dans les années à venir en relation avec les régions et par le dialogue sur le terrain. Pour se faire, il faut qu'il y ait des éléments sur le terrain avec lesquels on dialogue.
On peut proposer plusieurs secteurs d'action. Le premier est celui des réseaux numériques. Nous avons négocié avec toutes les sociétés d'ayants droit mais aussi avec le ministère de l'éducation nationale le fait que toutes les ressources de la Cité de la musique soient accessibles à des partenaires dès lors qu'ils n'en font pas commerce. Les bibliothèques sont par exemple le coeur de cible de cet accès en transférant via des réseaux numériques des données audiovisuelles, qui peuvent enrichir les fonds des bibliothèques municipales.