Hier encore, elle a dit que la pratique féminine, notamment dans les quartiers en difficulté, était une priorité.
Notre délégation est assez nombreuse et presque paritaire : je suis accompagné de deux hommes et de deux femmes et s'il n'y a qu'un directeur des sports, mon prédécesseur était une femme. Nous travaillons sous l'autorité de la ministre des sports : Mme Sylvie Mouyon-Porte s'occupe des politiques sportives dans les territoires, M. Franck Escoffier du sport de haut niveau ; M. de Vezins du pôle ressource national, installé au CREPS d'Aix-en-Provence, et Mme Monique Amiaud, en fonction à l'INSEP, de l'animation du réseau national du sport de haut niveau.
La ministre l'a rappelé lors de la nuit du sport féminin, le 9 décembre dernier, la vocation du sport est de rassembler par-delà les différences de sexe, d'origine, de territoire. Il constitue un outil de cohésion sociale. Or, comme vous l'avez noté, les femmes n'ont sans doute pas encore toute la place qui leur reviendrait. Le ministère mène donc une politique volontariste pour faciliter leur accès à la pratique du sport comme aux responsabilités. Cela passe par un dispositif législatif et réglementaire avec notamment l'inscription de dispositions dans le code du sport et par une organisation spécifique avec la mise en place en 2006 d'un pôle ressources national.
Le sport féminin est né au tout début du XXe siècle, à l'occasion des Jeux de Paris - quant à savoir si Pierre de Coubertin en a été satisfait...