Il ne faut pas confondre information et promotion et, donc, il faut revoir la visite et la presse médicales et sensibiliser les médecins à ces problèmes dès leurs études. Par exemple, combien de temps a-t-il fallu pour que tous se rendent compte que le suffixe « orex » avait une signification précise ? Un médecin de campagne, après ses trente ou quarante visites journalières, n'a que peu de temps pour se tenir au courant. Mais on peut en revanche sensibiliser les patients en leur enjoignant - via les notices - de signaler tout effet indésirable. Quant aux experts indépendants, ils seront difficiles à trouver : l'industrie recrute dans les agences et, inversement, un expert peut ne plus présenter de conflits d'intérêts mais, s'il a travaillé avec un laboratoire auparavant pendant plusieurs années, certains liens demeurent forcément...