a estimé que les élus étaient plus frileux que la population française en matière de parité et a dénoncé la fréquence du cumul des mandats ainsi que la longévité de certaines carrières politiques.
Elle a noté que, seuls, des dispositifs contraignants avaient pu faire progresser la parité dans les assemblées locales et a considéré que les partis qui ne respectaient pas la parité aux élections législatives devaient être sanctionnés.
Constatant le dépôt tardif de ce texte sur le bureau du Sénat, elle a déploré le caractère limité de sa portée, tout en reconnaissant une réelle avancée pour l'égal accès des femmes et des hommes aux fonctions exécutives locales.
Manifestant son opposition à la création de remplaçants des conseillers généraux, elle a déclaré que la modification du mode de scrutin des élections cantonales, et l'application aux communes de 2.500 à 3.500 habitants du mode de scrutin municipal des communes de 3.500 habitants et plus, étaient nécessaires.