a estimé que l'étude du Sénat devra insister sur les modalités de la prise en charge psychiatrique, qui varient considérablement d'une région à l'autre. Par exemple, à Paris, où le nombre de psychiatres s'élève à 90 pour 100 000 habitants, soit dix fois plus que dans le Nord-Pas-de-Calais, les lits d'hospitalisation sont moins nombreux qu'ailleurs car les médecins ont moins recours à ce type de prise en charge. De même, l'hospitalisation de jour, dont le guide méthodologique datant de 1987 est désormais obsolète, doit être repensée dans la plupart des régions où elle est devenue l'un des seuls moyens d'accéder aux soins. Concernant les addictions à l'alcool et aux drogues, il a rappelé qu'une enquête récente prouve un lien entre les situations de chômage et ces maladies. Or, les besoins de prise en charge des pathologies addictives sont actuellement loin d'être couverts.