En réponse à la question d'une journaliste sur le bilan des centres de diagnostic préimplantatoires (DPI), lesquels se plaignent de leurs charges de travail et de leurs difficultés à fonctionner, et sur l'impact, à cet égard, de la mise en place récente de la mission d'intérêt générale (MIG), Mme Emmanuelle Prada-Bordenave directrice générale, a reconnu que les trois centres de DPI de Paris, Strasbourg et Montpellier connaissaient des difficultés de fonctionnement, que leur budget de 250 000€ était insuffisant. Elle a précisé que l'Agence de la biomédecine avait effectué une étude pour comprendre la réalité de leurs besoins, construire un projet de financement approprié ; cela s'est traduit par une nouvelle ligne de crédits dédiée au DPI, contractualisée avec l'Etat, disponible dès 2010 ; elle a permis de multiplier par deux l'activité de DPI. Le bilan de la mise en place de cette mission d'intérêt générale, dressé avec la Direction générale de l'Offre de soin, montre que les centres ont pu recruter des personnels couvrant la quasi-totalité de leur besoin, même s'ils rencontrent encore des difficultés pour embaucher des personnels qualifiés. Mais il y a lieu d'être optimiste.