a relevé que le rapport aborde le dossier de façon sérieuse, montrant que la France a un message fort à porter et à défendre, sans arrogance, devant l'UNESCO. Il a estimé que notre pays a une histoire très riche, une agriculture millénaire, et que ce secteur a une importance considérable dans notre économie. S'il a souligné, certes, les problèmes de subsistance alimentaire existant dans le monde, il a considéré, néanmoins, que le sujet n'est pas futile : en effet, ces « arts » sont liés à la fête, à la joie de vivre, ils concourent au bonheur du genre humain et au dialogue des civilisations.
Soulignant que la France n'avait pas d'exclusivité en ce domaine, M. Jacques Valade, président, a estimé normal que l'UNESCO exprime quelques réticences à l'égard de la démarche française, celle-ci étant novatrice. Il a insisté, en outre, sur l'importance de mettre en avant le concept de sécurité alimentaire, garant de la qualité, du goût et de l'authenticité des produits. Il a rappelé, enfin, que notre savoir-faire culinaire est reconnu dans le monde entier, citant le succès des boulangeries françaises implantées à l'étranger.