a tout d'abord exprimé les préoccupations de son organisation quant à la préservation d'une protection sociale efficace, dans un contexte économique et social difficile. Il a rappelé que l'agriculture avait longtemps bénéficié, grâce à la politique agricole commune (PAC), d'un régime favorable. Il a estimé que cette période, dans une situation de marché de plus en plus ouvert, était révolue, compte tenu de nombreuses distorsions de concurrence, résultant notamment de l'arrivée de nouveaux pays au sein de l'Union européenne. Dans ce cadre, il a souligné la nécessité de préserver la compétitivité et les emplois de l'agriculture française. D'une part, il a considéré que le maintien de la compétitivité imposait non seulement de développer la recherche et l'innovation, mais également de mettre en oeuvre une réglementation adéquate. D'autre part, il a fait observer que le foncier n'étant pas « délocalisable », les emplois en lien direct avec la terre apparaissaient comme naturellement préservés des délocalisations.
S'agissant de la TVA sociale, il a indiqué que la FNSEA, depuis une dizaine d'années, soutenait la piste d'une réforme en ce sens, quelle que soit la terminologie employée pour la désigner. Il a défendu le principe d'une taxation plus orientée sur les produits, frappant en particulier les biens importés, que sur la production, qui renchérit, elle, le coût du travail. Il a appelé de ses voeux le « choc de confiance » qui résulterait, à ses yeux, d'une telle initiative.