a précisé qu'un premier accord de siège avait été conclu en 1953 entre la France et la Communauté du Pacifique, dont l'implantation principale se situe à Nouméa. Depuis cette date, la Communauté du Pacifique a beaucoup évolué dans sa composition, avec l'adhésion de la totalité des 22 Etats et territoires océaniens. Le rapporteur a donc souligné l'opportunité du nouvel accord, conclu en 2003 entre notre pays et la Communauté du Pacifique, ainsi modifié. Après en avoir rappelé les stipulations techniques, élaborées sur le modèle type mis au point par le ministère des affaires étrangères, M. Robert Laufoaulu s'est félicité que la Communauté du Pacifique soit la seule instance régionale dans laquelle sont représentés la France et ses trois territoires du Pacifique : Nouvelle-Calédonie, Polynésie et Wallis-et-Futuna. Après avoir brièvement retracé les tensions qui avaient opposé cette Communauté, dédiée au développement économique, au Forum du Pacifique, fondé en 1971, dans une perspective d'union politique régionale, il s'est félicité que ces tensions, qui ont culminé lors de la reprise des essais nucléaires français, en 1995, se soient, depuis lors, apaisées. Il a cependant appelé à la nécessaire vigilance quant à la place dévolue à la France dans cette zone, ainsi que sur l'autonomie de la Communauté du Pacifique, que le Forum souhaiterait absorber.
En conclusion, le rapporteur s'est félicité que l'actualisation de l'accord de siège soumis à l'examen de la commission traduise, dans les faits, une reconnaissance de la place de la France, avec le maintien, un temps menacé, du siège de la Communauté à Nouméa.