Il ne peut y avoir de société autonome de journalistes. C'est comme si l'on demandait à l'Humanité d'embaucher des journalistes qui ne seraient pas d'accord avec la ligne éditoriale. Il s'agit de la liberté fondamentale de l'opinion ! Lorsqu'on devient propriétaire d'un journal, c'est pour défendre et faire passer des opinions : aux journalistes de savoir s'ils veulent ou non travailler pour ce journal et aux lecteurs de décider s'ils l'achètent ou pas.
Journaliste, c'est un métier comme les autres. Ce texte conduit à la création de sociétés autonomes, en contradiction absolue avec le journal d'opinion et de débat.