a souligné la présence, dans l'organisation actuelle d'OSEO Innovation, d'un commissaire du gouvernement relevant du ministère délégué à l'industrie. Au sujet de l'hypothèse d'un trop grand nombre de représentants de l'Etat au sein du conseil d'administration de l'agence, il s'est demandé quel ministère devrait en être exclu si l'on acceptait cette logique, faisant valoir la légitimité de la présence de chacun.
Puis, évoquant la période précédant la création d'OSEO, il a déclaré que les comptes présentés par la direction de l'ANVAR aux administrateurs « tombaient juste », reconnaissant toutefois qu'ils ne donnaient pas une image fidèle de la situation de l'EPIC. A cet égard, il a indiqué qu'une comptabilité d'engagement avait été mise en place dès 2000, mais que sa montée en puissance avait pâti de difficultés informatiques jusqu'en 2004. Il a, en outre, regretté qu'une « culture de projets » ait trop prévalu au sein de l'ANVAR par rapport à une « culture administrative », se félicitant toutefois du réel effort de rééquilibrage mené depuis lors.