a considéré que la surestimation de l'inflation par les consommateurs pouvait provenir de la difficulté de la comparaison de prix présentant des ordres de grandeur différents, selon qu'ils étaient exprimés en francs ou en euros. Il s'est interrogé sur la possibilité d'encadrer les fonds de placements spéculatifs, ou « hedge funds », ainsi que sur le risque que le projet de directive « solvabilité II », qui pourrait exiger une couverture en fonds propres supérieure de la part des entreprises d'assurance pour leurs placements en actions, ne nuise en France au développement de l'épargne longue, et donc, au contrôle de certaines entreprises par des actionnaires français. Il s'est étonné, à ce sujet, que les pouvoirs publics, les autorités monétaires en particulier, ne se soient pas davantage inquiétés de ce danger. Il s'est également interrogé sur les perspectives de prise en compte de la proposition de résolution précitée, présentée par M. Yann Gaillard, et examinée par la commission lors de sa réunion du 31 janvier 2007, sur l'impact à moyen et long terme de la réforme des retraites de la Banque de France, qui avait fait l'objet d'un accord interne le 24 novembre 2006 et devait entrer en vigueur le 1er avril 2007, ainsi que sur les raisons de l'augmentation du dividende versé par la Banque de France à l'Etat, de 420 millions d'euros en 2006 à 950 millions d'euros en 2007.