En réponse, M. Christian Noyer a estimé que si les « hedge funds » jouaient un rôle utile de réduction de certaines imperfections du marché, il était sans doute exagéré de considérer qu'ils étaient structurellement moins « moutonniers » que les autres investisseurs. Il a considéré que l'enjeu était de s'assurer qu'ils ne suscitaient pas de risque systémique. Il existait un consensus au sein du G7, selon lequel il convenait à cette fin de recourir à deux moyens : tout d'abord, obliger les banques qui leur prêtaient de l'argent à renforcer leur contrôle interne des risques et donc à exiger des « hedge funds » qu'ils respectent une transparence à leur égard ; ensuite, convaincre les « hedge funds » de se conformer à un « code de bonne conduite » pour la valorisation de leurs actifs.