a jugé que les pouvoirs publics devaient jouer un rôle d'impulsion, comme ils l'avaient fait lors de la mise en place du groupement des cartes bancaires, en 1984.
En ce qui concerne les retraites de la Banque de France, il a indiqué qu'avant la réforme décidée en novembre 2006, l'engagement non couvert était de 6,8 milliards d'euros. Il a estimé que l'économie correspondante serait de l'ordre de 10 % de ce montant à l'horizon 2009-2010, et à long terme, encore supérieure. Il a indiqué que les recettes du régime de retraites seraient légèrement accrues, par une augmentation de l'assiette, et non du taux, des cotisations, et que le coût des droits à retraite acquis serait réduit de 40 millions d'euros par an. Il a considéré qu'il n'était pas possible de provisionner, dès à présent, la totalité des engagements, ce qui obligerait à supprimer pendant plusieurs années le dividende versé à l'Etat.