a estimé que cette question n'était pas étrangère à la forte abstention constatée, particulièrement chez les jeunes, lors du dernier scrutin régional. Il a estimé que la disposition législative qui a prévu l'inscription d'office de jeunes citoyens en âge de voter sur les listes électorales avait eu pour effet, en gonflant le nombre des inscrits, de majorer mécaniquement le taux d'abstention, dans la mesure où beaucoup de jeunes ne se mettent à participer effectivement aux élections qu'à l'âge de trente ans passés. Il a estimé que cette disposition devrait, à tout le moins, s'accompagner d'un effort pour inciter davantage les jeunes à voter.
Il a indiqué que plusieurs propositions de lois avaient été déposées à l'Assemblée nationale pour instaurer une limite d'âge supérieure pour se présenter aux élections, mais qu'aucune d'entre elles n'avait abouti. Il a estimé qu'une limitation dans le temps du nombre des mandats devrait s'accompagner de l'adoption d'un véritable statut de l'élu qui aborde les conditions, pour les professions libérales et les salariés du secteur privé, d'une reprise d'activité professionnelle à la fin du mandat politique.