Je rejoins Odette Herviaux et souscris à plusieurs remarques de mes collègues Gérard Le Cam et Jacques Muller. On raisonne trop à un niveau global, en volume, au risque de perdre de vue l'équilibre des bassins laitiers et des petites zones de production. La fin des quotas, c'est la fin de la production laitière dans les zones de montagne ou intermédiaires. Des territoires entiers vont retourner en friches, à moins de rétribuer les agriculteurs pour leur fonction de jardinier du paysage. Je suis contre cette vision. Les agriculteurs doivent vivre avant tout de leur production, pas des services connexes qu'ils rendent.