J'en arrive aux questions diverses. Je vous rappelle que le bureau de la délégation s'est réuni mercredi 12 janvier ; les différents travaux entamés ou projetés par la délégation ont été envisagés.
En premier lieu, un rapport de Mme Fabienne Keller sur les « années collège » dans les territoires urbains sensibles, qui sera précédé par un atelier de prospective. S'ensuivront le rapport de M. Jean-Pierre Sueur sur les villes du futur et de M. Yvon Collin sur la prospective alimentaire. D'autres rapports, correspondant à des demandes antérieures, sont programmés, auxquels devraient s'ajouter un rapport sur le sujet de l'aménagement du territoire en lien avec les évolutions démographiques.
Par ailleurs, le problème des moyens humains de la délégation dans la nouvelle organisation administrative a été évoqué, ainsi que celui de la perte de notre originalité pour ce qui est de notre compétence économique.
Je rappelle que la prospective est, pour le Président du Sénat, un troisième pilier de l'activité sénatoriale. Notre délégation appelle une expertise importante.
Nous avons besoin de compétence économique puisque la mission de la délégation à la prospective prévoit explicitement que celle-ci est chargée de réfléchir aux transformations de la société et de l'économie en vue d'informer le Sénat et qu'à cet effet la délégation élabore des scénarios d'évolution sur les sujets qu'elle étudie. Il faut que notre organisation respecte le sens de nos missions.