À vous entendre, monsieur le secrétaire d’État, tout va bien à la Réunion ! Je suis désolée de ne pas partager votre constat.
Il y a eu par le passé, monsieur le secrétaire d’État, des concours spécifiques organisés pour notre département afin de pallier la précarisation dans l’éducation nationale. Le besoin est réel, puisque 500 à 600 postes sont reconduits tous les ans dans le second degré – certaines personnes ont huit à dix ans d’ancienneté –, traduisant une précarisation dans l’éducation nationale et, plus généralement, dans la fonction publique.
Avec une volonté politique, il me paraît possible d’avancer sur cette question.
M. Darcos a souligné la progression de la démographie à la Réunion. Nous constatons que nos classes se remplissent d’année en année. Quant aux résultats obtenus, ils restent mitigés.