Quelques exemples d'infractions punies de moins de trois ans d'emprisonnement, qui ne pourraient donc faire l'objet de garde à vue si cet amendement était adopté : atteintes sexuelles sur un mineur de plus de 15 ans commises par un ascendant ou une personne ayant autorité ; atteinte à la vie privée ; soustraction des parents à leurs obligations légales ; harcèlement sexuel ou moral ; mise en danger de la vie d'autrui ; proposition sexuelle à un mineur par Internet. Les cas de flagrant délit sont rares en la matière !