Si le débat a pris une telle importance, c'est parce que le nombre de gardes à vue a explosé. L'opinion ne se préoccupe pas du sort des grands criminels placés en garde à vue ; mais les choses changent quand il s'agit de délinquants routiers, de délinquants financiers, de jeunes que l'on retient jusqu'à 48 heures - sans parler des syndicalistes !
La garde à vue n'est pas une nécessité. Pourquoi placer en garde à vue des gens qui ne sont pas susceptibles d'être placés en détention provisoire ? Nous ne sommes pas d'accord avec ce compromis.