Je ne vous surprendrai pas en évoquant la situation de la viticulture... Après ces années terribles de vache maigre, on peut enfin espérer que les viticulteurs français profitent de prix à la hausse. Alors que les stocks sont au plus bas partout et que la demande continue d'augmenter en Chine et en Europe du Nord, nous sommes les seuls à voir notre récolte progresser. Ne faut-il pas prévoir des aides pour la reconquête des parts de marché perdues ? Espagnols et Australiens consacrent beaucoup plus d'argent que nous à la promotion de leur vin.
Le maintien des droits de plantation ne coûte pas un euro à la Commission. Pour autant, il y va de l'avenir de nos exploitations familiales et de nos territoires. Pour information, monsieur le ministre, l'Association nationale des élus de la vigne et du vin a lancé une opération de sensibilisation auprès des 12 000 communes viticoles de France et d'autres communes viticoles dans d'autres États membres.