Monsieur le ministre, en juin, vous avez présidé un G20 agricole. J'ai rapporté, au Sénat, une proposition de résolution sur la volatilité des prix agricoles, résolution qui a été approuvée à l'unanimité. Qu'en restera-t-il au terme des négociations ?
Un Néo-Zélandais présidait les sessions spéciales du comité de l'agriculture de l'OMC depuis longtemps. Il vient d'être remplacé par un autre Néo-Zélandais. Cela n'est pas neutre du tout pour l'avenir de la négociation. Avez-vous été consulté ?
Pour pallier le déficit de l'Europe en protéines végétales, on évoque de nouveau l'utilisation des farines animales des non-ruminants pour les autres espèces. L'autorité européenne de sécurité des aliments a fourni un avis technique qui privilégie des groupes particuliers d'aliments du bétail. Vérifions que la filière française s'en sorte bien...
Enfin, vous donnerez prochainement votre avis sur le plan européen d'aide de 250 millions d'euros pour les fruits et légumes. Comment cette somme sera-t-elle répartie ? On parle, dans un cas, d'une répartition entre groupements de producteurs et, dans l'autre, d'une aide à la reconnaissance des groupements. La première solution serait plus favorable à la France...