Certes l'effet « filière » avait été mis en avant comme l'une des solutions mais, dans le secteur porcin, des difficultés importantes demeurent. Quelles réponses comptez-vous y apporter ?
J'en viens maintenant à deux questions plus générales. Tout d'abord, vous avez déclaré que vous étiez contre la libéralisation des prix, ce à quoi je souscris entièrement. Or, dans le cadre du G20, devraient être discutés deux sujets majeurs que sont les questions de stockage et la création d'un observatoire mondial de suivi des prix, ce qui préfigurerait peut-être la mise en place d'une forme de régulation. Peut-on effectivement imaginer la mise en place, au-delà du cadre européen, d'une régulation, par exemple au moyen d'un fonds dédié, capable de réagir aux évolutions et surtout de les anticiper sur la base de règles claires, éventuellement écrites, de déclenchement quasi automatique de ses interventions ?
Enfin, comme mon collègue Gérard Bailly, je m'interroge sur la façon d'assurer l'équilibre entre le verdissement de la PAC et l'objectif de satisfaire aux besoins alimentaires de la population mondiale. Qui est aujourd'hui en situation de mesurer cet équilibre ?