Plus qu'une question, ceci est une exhortation. L'AFD raisonne trop souvent comme une banque et ne soutient que les gros projets. Dans les pays en voie de développement, il faut aussi subventionner les projets moyens, émanant souvent de Français expatriés et tout aussi créateurs de valeur : en un mot, à défaut de microcrédit, il faut faire du minicrédit.
Madame Cerisier-ben Guiga, on ne peut pas dire que les organisations internationales se désintéressent de l'agriculture : la Banque mondiale intervient par exemple au Cambodge, et organisera au mois de juin un séminaire sur l'agriculture malienne.