Avec la République tchèque, la partition a naturellement laissé des traces. La question de la répartition du patrimoine de l'ex-Etat tchécoslovaque a longtemps compliqué les relations, mais il semble qu'aujourd'hui ces relations se sont normalisées. Avec la Hongrie, les relations sont plus complexes, du fait de la politique hongroise, mais surtout en raison de l'existence d'une forte minorité hongroise en Slovaquie. De ce point de vue, il faut relever que la Slovaquie a adopté une position très ouverte à l'égard de cette minorité qui bénéficie, dans le système scolaire et universitaire, de la possibilité de poursuivre leurs études en hongrois, de la maternelle à l'université. Les efforts de la Slovaquie dans ce domaine sont exemplaires. Ils se heurtent cependant à une politique hongroise très marquée par les conséquences du traité de Trianon qui a considérablement réduit la superficie du territoire hongrois, notamment au profit de la Slovaquie, mais également de la Roumanie.