Il est évident qu'il ne faut pas laisser s'installer un vide dans le contrôle parlementaire de la PSDC. La proposition de l'actuel président de l'assemblée de l'UEO, M. Robert Walter, soutenue par M. Armand de Decker, consiste à recréer une structure permanente, ce que nous ne souhaitons pas. Quoi qu'il en soit, il ne faut pas laisser le débat sans conclusion. Je serai favorable à une initiative française, présentée par les deux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, de réunir leurs homologues des parlements des Etats signataires du traité de Bruxelles pour arrêter à brefs délais une position commune. Je note la convergence d'analyse avec le Royaume-Uni sur cette question comme en matière capacitaires. S'agissant de la question financière, la disparition de l'Assemblée parlementaire de l'UEO entraîne naturellement la fin de la contribution des Etats membres à son budget.