a indiqué s'être déjà expliqué sur ce point, lors d'auditions auxquelles il a participé à la demande de missions d'information ou de commissions d'enquête parlementaires. Il a rappelé que le champ de compétence de l'InVS est extrêmement large puisqu'il lui appartient, en théorie, de détecter toutes les menaces pour la santé pouvant survenir sur le territoire national. Il a donc fallu, au moment de la création de l'institut, définir des priorités, en concertation avec la direction générale de la santé. Or, aucun des experts consultés n'a, à l'époque, considéré que le risque de canicule devait être traité prioritairement. Après 2003, l'institut s'est en revanche doté de nouveaux outils pour surveiller les conséquences des températures extrêmes : il a noué un partenariat avec Météo France pour disposer d'indicateurs bioclimatiques ; il analyse les flux de patients et les pathologies recensés dans les services d'urgence ; il reçoit des statistiques en temps réel, fournies par l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), sur l'évolution de la mortalité.