a insisté sur l'importance de la communication et du dialogue avec les populations sur les risques existant dans leur environnement. Il a évoqué les divers travaux menés par l'InVS dans le champ environnemental, aujourd'hui en pleine expansion : l'institut enquête, par exemple, sur les dioxines qui sont dispersées dans l'environnement par les incinérateurs d'ordures ménagères, ou encore sur les antennes-relais téléphoniques. Ses recommandations ont abouti à un meilleur contrôle des tours aéro-réfrigérantes, qui peuvent, si elles sont mal entretenues, favoriser la diffusion de la légionellose.
L'institut est également sensible au problème posé par la grippe aviaire, qui s'est d'abord manifestée en Asie du Sud-Est. Pour tenir compte de la dimension internationale des problèmes de santé, il coopère avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et avec l'Agence de surveillance des maladies, installée à Stockholm. M. Gilles Brücker a ajouté qu'une de ses priorités, à son arrivée à la direction générale de l'InVS, avait été la création d'un département dédié à l'international.