s'est étonnée du propos final de l'intervenant et a souhaité obtenir des éclaircissements de sa part.
Le Dr Patrick Brochard a rappelé qu'il n'existait, à l'époque, aucune agence permettant d'éclairer l'Etat dans sa prise de décision, tels l'Institut de veille sanitaire (InVS) et l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) aujourd'hui, et que le CPA avait alors représenté une innovation. Il a indiqué que la création du CPA était une initiative de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), qui souhaitait réunir l'ensemble des protagonistes, y compris les syndicats. Il a cependant estimé que l'Etat n'avait pas joué son rôle pour piloter les travaux du CPA et que la pérennisation de celui-ci ne s'était pas accompagnée d'un fonctionnement similaire à celui d'une agence.