a considéré que les négociations engagées, il y a sept ans, l'avaient été sur des bases aujourd'hui obsolètes, du fait de l'attitude des Etats-Unis et des pays émergents, et estimé que les nouvelles problématiques énergétiques, alimentaires et environnementales devaient être introduites dans les négociations internationales. Insistant sur l'importance de ne pas mettre l'Union européenne en situation de dépendance alimentaire, il a rappelé que les décisions politiques en matière de négociations internationales ne pouvaient émaner de la seule Commission européenne mais tiraient leur légitimité du fait que les hommes chargés de prendre ces décisions devaient en rendre compte devant les citoyens. Il a conclu en jugeant qu'une conclusion hâtive du cycle de l'OMC serait suicidaire pour l'Union européenne comme pour les pays en développement.