a considéré que le succès international de l'AFP était le résultat d'équilibres statutaires sophistiqués que les parlementaires avaient consacrés dans la loi du 10 janvier 1957, et notamment dans son article 2. Il a estimé, par ailleurs, que l'AFP constituait un instrument historique au service de la francophonie et de la promotion d'une vision francophone de l'information qui la distingue de ses deux puissantes rivales anglo-saxonnes que sont Associated Press et Thomson Reuters.
Rappelant son attachement à ce que la mission d'information de l'Agence continue d'échapper aux circuits commerciaux classiques, il a souligné que le statut de l'AFP ne l'avait jamais empêchée jusqu'alors de se développer, comme en témoigne l'amélioration continue de sa productivité dans le cadre de la mise en oeuvre des contrats d'objectifs et de moyens successifs conclus avec l'État.
a ajouté que d'autres solutions étaient envisageables pour assurer le financement de la modernisation de l'AFP, notamment l'émission d'obligations remboursables à terme qui permettraient d'abonder les investissements nécessaires sans pour autant soumettre l'Agence à des intérêts financiers privés ou publics.