a indiqué que le dépôt d'une plainte devant les juridictions judiciaires était possible et que les associations de défense des malades du SIDA, qui avaient saisi la justice des campagnes de cette marque italienne mettant en scène des personnes séropositives dans un objectif commercial, avaient d'ailleurs obtenu une réparation, ainsi que l'interruption de la diffusion de ces campagnes. Elle a toutefois mis en évidence le nombre très réduit de décisions de justice portant sur des atteintes à la pudeur ou à la bienséance dans la publicité, en raison de l'extrême difficulté pour le juge de se prononcer sur ce type de dossiers, et a d'autant plus souligné les mérites de l'action du BVP et de l'autorégulation. Evoquant également le phénomène du « porno chic », elle a indiqué que l'action du BVP, qui réussit toujours à toucher au moins un acteur de la « chaîne » publicitaire, en général le diffuseur, permettait le plus souvent une sanction plus rapide et plus efficace qu'une saisine du juge.