a estimé que la communauté internationale n'avait d'autre alternative que de poursuivre la mission engagée en Afghanistan. Il a observé qu'à la suite de l'amélioration relative de la situation en Irak, les Etats-Unis semblaient accorder une priorité élevée à l'Afghanistan, ce qui pourrait les conduire à y renforcer leurs effectifs militaires. Il s'est demandé si, dans cette hypothèse, Washington ne demanderait pas aux alliés d'en faire autant, ainsi que de supprimer leurs « caveat », c'est-à-dire les restrictions nationales qui s'opposent à l'emploi de certains contingents sur l'ensemble du territoire afghan et dans tous les types d'opérations. Il a souhaité savoir si le Gouvernement français avait envisagé cette éventualité. Par ailleurs, il a demandé si le regain d'activisme des insurgés, notamment les attentats suicides, était plutôt imputable à des étrangers venus combattre en Afghanistan ou à des Afghans.