a répondu à Mme Nathalie Goulet qu'une implication plus forte des pays du monde arabo-musulman en Afghanistan était effectivement souhaitable. Il a rappelé que la Turquie, les Emirats arabes unis et la Jordanie participaient à la FIAS. Il a estimé que l'Arabie saoudite pourrait jouer un utile rôle de médiation. Enfin, il a considéré que l'Iran devrait nécessairement être associé au règlement final.
Il a réaffirmé que le terme de guerre était juridiquement inapproprié pour qualifier une opération des Nations unies effectuée à la demande d'un gouvernement légitime, même si certaines actions militaires s'apparentaient à des actions de guerre.
A propos de l'aide à la reconstruction, il a précisé que le ministère des affaires étrangères finançait nombre d'ONG agissant en Afghanistan, celles-ci souhaitant, par ailleurs, le maintien de la présence internationale. Il a de nouveau insisté sur la nécessité de renforcer le volet civil de l'action internationale.