a souligné l'influence que conservaient les Talibans dans la société afghane et s'est déclaré convaincu qu'une victoire militaire était impossible en Afghanistan. Il a interrogé le ministre de la défense sur le niveau de nos moyens de contre-renseignement, notamment les capacités de nos services à s'immerger dans la société civile. Par ailleurs, il a relevé que la coalition prétendait livrer en Afghanistan un combat mondial contre le terrorisme, mais qu'en pratique, elle restait étroitement limitée aux pays occidentaux. Il s'est interrogé sur les possibilités d'élargir la coalition à de grands pays non occidentaux comme le Japon ou l'Inde. Enfin, il a fait part du souhait du groupe socialiste de la création d'une mission d'information sur la politique française en Afghanistan, à l'image de celle qui va être mise en place par la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale.