a rappelé que la coalition comptait 12 pays non-membres de l'OTAN. Il a reconnu que l'élargissement de la coalition était souhaitable, même si certains pays, notamment musulmans, qui appuient son action, sont réticents à s'engager pour des raisons internes.
Il a indiqué que, s'agissant de l'Afghanistan, le Gouvernement n'avait jamais fait obstacle à l'information de l'opinion publique, mais qu'en dehors des événements graves comme ceux survenus le 18 août, celle-ci n'avait pas toujours manifesté son intérêt. Il a notamment regretté que l'action des ONG françaises, présentes en Afghanistan depuis de très nombreuses années, reste injustement méconnue.
Il a également indiqué que le Gouvernement ne ménageait aucun effort dans le domaine diplomatique pour faire progresser la stabilisation de l'Afghanistan. Il a cité l'exemple de l'invitation à la Conférence de Paris du ministre iranien des affaires étrangères pour évoquer ce dossier.
Il s'est déclaré favorable à l'adoption d'objectifs concrets, par exemple le transfert aux Afghans de la responsabilité de la sécurité dans une région donnée, de préférence à la définition d'une échéance temporelle pour la présence internationale en Afghanistan.
En ce qui concerne le problème de la drogue, il a mentionné le dernier rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui fait état d'une diminution de 19 % des surfaces consacrées à la culture de l'opium en 2008, la production ayant pour sa part diminué de 6 % et les revenus générés de 25 %. Il a estimé que les procédés d'éradication par défoliation étaient inadaptés et que la mise en oeuvre de cultures de substitution était difficile. Il a rappelé que les efforts actuels visaient, en premier lieu, à faire obstacle à l'entrée sur le territoire afghan des précurseurs chimiques permettant la fabrication de l'héroïne.