Enfin, M. Jean-Jacques Lozach s'est interrogé sur les objectifs que s'est fixé le GIP en matière de présence sur le territoire.
En réponse, M. Philippe Lévrier a indiqué que :
- il ne dispose malheureusement pas d'information précise sur le nombre de villes qui ne seront plus couvertes, par la voie hertzienne, après l'extinction du signal analogique ;
- l'opération de Coulommiers a montré que les téléspectateurs sont bien équipés en récepteurs TNT. Le passage progressif des différentes régions françaises favorisera une transition en douceur vers le numérique ;
- le GIP a les moyens d'organiser des réunions dans l'ensemble des régions au fur et à mesure de l'extinction du signal analogique. Il est vrai qu'il est parfois difficile de respecter le calendrier, mais le GIP s'est fixé pour objectif clair de mettre en place des délégations régionales neuf mois avant l'extinction du signal analogique dans toutes les régions françaises ;
- le GIP n'est pas compétent pour apporter un conseil aux collectivités territoriales sur les modalités techniques les plus pertinentes pour assurer la réception de la TNT dans les territoires situés en zone d'ombre ;
- le GIP dispose d'un budget pluriannuel de 160 millions d'euros qui devrait lui permettre de mener à bien sa mission, facilitée par le récent engagement de l'Etat à indemniser l'ensemble des foyers qui vont passer en zone d'ombre, à hauteur de 250 euros destinés à permettre l'achat d'une antenne parabolique.