a défendu le point de vue selon lequel une véritable culture juridique ne pouvait s'acquérir qu'au terme d'une longue maturation obtenue à l'issue de plusieurs années d'études. La tradition juridique française, fondée sur un système de droit écrit, rend nécessaire que les candidats à la magistrature suivent de véritables études juridiques, a-t-il précisé. Surpris du nombre croissant de magistrats ne justifiant d'aucun diplôme en droit ainsi que l'avait confirmé le garde des sceaux au cours de son audition devant la commission, il s'est interrogé sur la proportion de magistrats non-titulaires d'un diplôme en droit. Il a marqué son incompréhension à l'égard de cette situation, l'estimant paradoxale compte tenu du caractère de plus en plus complexe de notre droit.