a déploré que le détachement judiciaire, actuellement limité aux emplois de second et premier grades, exclue l'accès aux emplois placés hors hiérarchie, tels que président d'un tribunal de grande instance ou d'une cour d'appel. Il a estimé qu'un directeur juridique ou un directeur général des services d'une collectivité territoriale, au terme de quinze ou vingt ans de carrière, pourraient légitimement occuper un poste élevé dans la hiérarchie judiciaire dans le cadre d'un détachement, estimant, en outre, que ce type de mobilité pourrait opportunément « oxygéner » le corps judiciaire.