a indiqué que la qualification des pathologies liées à l'amiante n'était pas toujours réalisée dans des conditions satisfaisantes par les tribunaux qui, parfois, n'ordonnent même pas des expertises médicales. Cette attitude est en partie à l'origine d'une confusion entre les plaques pleurales et les maladies plus graves comme l'asbestose, le cancer ou le mésothéliome, les plaques pleurales n'évoluant pas nécessairement vers des pathologies malignes. Elle a considéré que cette confusion était à l'origine de l'hétérogénéité de l'indemnisation selon les juridictions saisies, les plaques pleurales étant parfois indemnisées au même niveau que les pathologies plus lourdes. Selon elle, le regroupement du contentieux au sein d'une cour d'appel unique n'apportera pas de solution à cette situation tant que l'expertise médicale ne sera pas plus précise en amont.