a répondu qu'il avait demandé au directeur de l'Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (INTEFP), M. Jean Bessière, de mener une réflexion sur l'évolution de l'inspection du travail, en concertation avec les partenaires sociaux et les membres du corps. Il a rappelé sa volonté de conserver le caractère généraliste de l'inspection du travail, tout en développant des cellules régionales d'appui plus spécialisées, qui emploieront des ingénieurs, des médecins ou encore des chimistes.
Il a ensuite regretté que, chaque année, seule, la moitié de la nouvelle promotion d'inspecteurs du travail choisisse de travailler effectivement pour ce corps et a attribué ce phénomène à la survalorisation, au sein du ministère, depuis une vingtaine d'années, de la fonction « emploi » par rapport à la fonction « travail ». Le ministère souhaite la création de trente postes, l'année prochaine, pour développer les cellules régionales d'appui et entend revaloriser la carrière des inspecteurs du travail pour éviter qu'ils ne quittent leur corps d'origine.
Concernant les médecins, il a rappelé qu'ils bénéficiaient déjà d'importantes garanties statutaires et jugé qu'il n'était pas nécessaire d'envisager de nouvelles réformes en la matière. Il a insisté sur la détermination du ministère à faire respecter l'indépendance et la déontologie des médecins du travail.