a déclaré apprécier la détermination du ministre sur les questions de santé et de sécurité au travail, avant d'évoquer le problème du démontage, par des entreprise non homologuées, de plaques de fibrociment, ainsi que le coût élevé du traitement des déchets amiantés, qui conduit parfois à ce que les procédures règlementaires ne soient pas respectées. Elle a suggéré d'être davantage à l'écoute des anciens salariés de l'amiante, qui peuvent efficacement attirer l'attention sur la présence de cette fibre dans certains lieux ou dans certains appareils, et de mieux protéger les salariés qui prennent le risque, dans les entreprises, d'être des « déclencheurs d'alerte » sur les risques professionnels. Elle a souhaité, enfin, obtenir des précisions sur les raisons de la démission du directeur de l'AFSSE, qui s'est inquiété de l'indépendance des chercheurs face à la pression des lobbies industriels.