A Gonfreville l'Orcher, dans les zones dangereuses, chacun a son alert box et sait qu'il doit allumer sa radio pour entendre les consignes. Les équipements ont été payés par la mairie et la communauté urbaine du Havre. Ailleurs, on exige des maires la réalisation des plans communaux de sauvegarde sans les accompagner en rien. La Sécurité civile vient juste de procéder au premier recensement : seulement 22% des communes ont mis en place un PCS. Dans certains cas, il est sérieux et complet ; dans d'autres, il s'agit d'un vague document de trois pages élaboré par un stagiaire et remisé sur un haut d'étagère ; s'il est envoyé en préfecture, c'est pour ouvrir le parapluie sans rien faire... Il est fondamental de mieux diffuser une culture de la sécurité, de faire des exercices et pour cela, il faut des ressources et de l'appétence.