La réforme de l'Etat dans les territoires entraîne des difficultés. Les services sont accablés de travaux de planification et sont de moins en moins capables d'intervenir localement. Quant aux élus, ils se disent « si ça va mal, j'appelle le préfet et les pompiers » ; ils n'ont pas encore véritablement intégré leur mission de sauvegarde. Or, si une catastrophe touche un périmètre restreint, les secours s'y concentrent, mais si la zone est vaste, les militaires ne sont pas forcément disponibles. Et il faut cinq à six jours pour mobiliser les 10.000 réservistes.