D'après les textes, la gestion des crises relève du Premier ministre mais le Livre blanc a désigné trois têtes de pont : la Défense pour le domaine militaire, l'Intérieur pour les territoires, les Affaires étrangères pour ce qui survient à l'extérieur. Pour la crise du nuage islandais, c'est le ministère de l'écologie qui a été désigné. L'important est que cela fonctionne au niveau interministériel. Or au ministère de l'Intérieur, il y a déjà deux services, la Direction de la planification de sécurité nationale et la Direction de la Sécurité civile. Et on compte ensuite le CPCO - Centre de planification et de conduite des opérations- à la Défense et les centres de l'Intérieur : le COGIC, le COB -Centre opérationnel Beauvau-, le CROGEN -Centre de renseignement et d'opérations de la gendarmerie nationale- et la récente cellule interministérielle de suivi et de crise. Il y a des tensions entre services et le système n'a pas encore trouvé ses marques.