tout en prenant acte du démenti apporté par le ministre, a déclaré partager les doutes et les interrogations de M. Mauroy. Elle s'est interrogée sur les perspectives désormais ouvertes à la relation diplomatique franco-libyenne, sur la politique de la France à l'égard des prises d'otages, ainsi que sur le rôle des proches du président de la République dans la conduite de la diplomatie française. Prenant note de l'absence de garanties apportées par la France à la Libye en matière de défense, elle a jugé positif le souhait de la Libye de réintégrer la communauté internationale, tout en soulignant que ce pays n'en avait, pour l'instant, pas donné beaucoup de gages. Elle s'est enfin interrogée sur le degré de concertation de la France avec ses partenaires européens sur le dossier des infirmières bulgares.