a tout d'abord indiqué que 628 sites relevant de l'ANPE ou des Assédic permettaient de s'inscrire, en un même lieu, à l'assurance chômage et au parcours relevant du projet personnalisé d'accompagnement vers l'emploi. Soulignant les progrès enregistrés dans la constitution du service public de l'emploi depuis la mise en oeuvre de la convention tripartite Etat-ANPE-Unédic du 5 mai 2006, il a ajouté que 64 % des demandeurs obtenaient un entretien le jour même de leur demande. En tout état de cause, 90 % d'entre eux étaient reçus dans un délai maximum de 5 jours. Il a indiqué qu'une nouvelle convention sur l'assurance chômage serait négociée d'ici à la fin de l'année et qu'en qualité de premier financeur de la nouvelle instance, l'Unédic exercerait son contrôle sur la collecte des cotisations et le versement de l'indemnisation du chômage qui seront effectués par le futur opérateur. Constatant que partout en Europe, l'indemnisation et le placement des demandeurs d'emploi relevaient d'un même organisme, il a indiqué que l'efficacité du service reposerait sur la vitesse de traitement des demandes, la simplification des démarches et la polyvalence des agents.
Tout en reconnaissant que la fusion ferait peser des charges supplémentaires, au moins dans les premières années, il a espéré qu'à long terme, des économies d'échelle se développent tant pour les frais de structure que pour la gestion du réseau. A ce titre, il a souligné que la configuration des antennes Assédic correspondait à un schéma développé il y a plus de 10 ans, fondé sur un flux massif de demandeurs d'emplois. Il a constaté que la baisse du taux de chômage, ainsi que la dématérialisation des procédures, devaient conduire à réévaluer le référentiel immobilier des implantations des antennes Assédic, estimant que les 1.600 sites ANPE et Assédic ne seraient pas conservés en l'état. Se montrant optimiste dans l'exercice de la gouvernance du futur opérateur, il a indiqué que la loi précitée du 13 février 2008 prévoyait la mise en place d'un comité d'audit et d'un comité d'évaluation. En revanche, il a regretté que la contribution de l'Unédic au futur opérateur soit établie sur une base fixe de 10 % de ses recettes, notant que ce principe de financement n'incitait pas à la recherche d'une meilleure efficacité de l'opérateur.