Conscient de l'importance du maillage territorial des clubs de football en France, M. Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération française de football, s'est félicité de la spécificité française de solidarité qui existe entre le football professionnel et le football amateur : il a souligné qu'exception faite de l'Angleterre, pays où existe un Fonds d'aide à l'investissement, aucun autre pays européen ne répartissait entre tous les clubs la manne financière retirée des droits de retransmission télévisée du football.
A cet égard, il a rappelé qu'en plus de l'obligation légale de centralisation et de répartition du produit des droits télévisés issue de la taxe de 5 %, dite « Buffet », sa fédération avait réussi à négocier, non sans mal, une répartition supplémentaire de 5 % du produit total des droits de retransmission au profit du football amateur. A cela s'ajoute, a-t-il indiqué, la contribution apportée par la FFF aux municipalités, d'un montant de 17 millions d'euros en 2005 et grâce à laquelle 300 projets ont été soutenus dans les trois dernières années.