Le Parlement a décidé en 2006 qu'une lutte féroce contre le dopage devait être menée et qu'une agence indépendante devait en être responsable. Cette indépendance limite les risques de connivence et de bienveillance. La loi est donc extrêmement protectrice et on constate une tendance mondiale au renforcement de la lutte antidopage. Le Comité international olympique s'est fermement saisi de la question. Le Parlement américain a ratifié la convention internationale contre le dopage dans le sport et les budgets des agences antidopage européennes sont en hausse. J'espère, à cet égard, que l'Agence française de lutte contre le dopage pourra dans l'avenir continuer à jouer un rôle précurseur.